France - Libération - Economie

Le gouvernement libanais a annoncé début août son intention de désarmer le parti-milice avant la fin de l’année, mais les négociations pour un compromis se mènent sous les menaces et avec un calendrier qui inquiète les diplomates.

Un décret d’application du budget de la Sécu 2025 réduit à 3 smic le plafond jusqu’auquel les employeurs bénéficient d’allègements sur les salaires. Le système représente 80 milliards d’euros de dépenses pour l’Etat.

Les autorités s’attendent à des mobilisations diverses sur tout le territoire, dont l’ampleur reste la principale inconnue, s’agissant d’un «mouvement horizontal où chacun fait ce qu’il veut».

Le Hamas a dénoncé, dimanche 31 août, le recours à des «robots piégés au sein de quartiers résidentiels civils» par Tsahal. Celle-ci, pour sécuriser son passage et détruire les immeubles dans l’enclave, utilise de plus en plus des vieux blindés reconvertis, aux conséquences dévastatrices.

L’image du corps de l’enfant syrien échoué en Turquie avait fait le tour du monde, entraînant des promesses que «rien ne serait jamais plus comme avant». Un symbole violent rapidement oublié.

Alors qu’Emmanuel Macron enjoint ses alliés à «travailler» avec le PS pour empêcher la démission de François Bayrou, Olivier Faure et ses troupes revendiquent Matignon pour tenter un compromis sur le budget. Une posture de «trahison», juge LFI.

Contrairement à Bruno Retailleau, qui a annoncé vouloir rendre l’organisation des raves délictuelle, l’avocate Marianne Rostan, spécialiste de ces dossiers, plaide pour des teufs encadrées légalement, seul moyen d’assurer la sécurité des fêtards et la bonne entente avec les locaux.

De quelle légitimité dispose ce gouvernement en fin de vie et sans majorité pour passer par décrets des coups de rabots sur la santé ou la révision des conditions d’attribution de l’aide médicale d’Etat ? Aucune.

L’Institut européen des sciences humaines (IESH), école d’enseignement théologique et coranique, était déjà dans le viseur des autorités depuis plusieurs années, pour ses liens supposés avec la mouvance frériste.

Bruxelles a adopté une série de mesures depuis début août pour limiter l’accueil sur son territoire. Face à cette politique, des exilés et associations décrivent «une fabrique à sans-abri» et tirent la sonnette d’alarme.

Xi Jinping, Vladimir Poutine et Kim Jong-un ont assisté ensemble à un gigantesque défilé militaire à Pékin, cortège grandiose célébrant la victoire contre le Japon et la fin de la Seconde Guerre mondiale il y a quatre-vingts ans.

Consultées par «CheckNews», les plaintes dénoncent notamment des coups répétés et des agressions sexuelles commises par des prêtres. Tandis qu’une enquête a déjà été confiée à la gendarmerie de Nay, d’autres plaintes doivent encore être déposées.

Pour sa cinquième prise de parole publique en une semaine mercredi 3 septembre sur RMC et BFM, le Premier ministre n’a pas particulièrement innové. En fin de matinée, le locataire de l’Elysée ne faisait pas davantage dans la nouveauté, appelant à «la mobilisation générale» autour de son Premier ministre

Le parti de Marine Tondelier a épinglé la formation d’Olivier Faure qui prévoit de désigner un candidat rose dans la 5e circonscription des Français de l’étranger, normalement réservée aux insoumis selon l’accord du NFP conclu il y a un an.

Prêts à discuter avec le Président s’il souhaite leur confier le gouvernement en remplacement de Bayrou, les roses réalimentent le clivage avec la «gauche de rupture».

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Dans l’affaire «Justice pour le vivant», la cour administrative d’appel de Paris a souligné ce mercredi 3 septembre la nécessaire prise en compte systématique de la sauvegarde de la biodiversité et de la protection de la santé au moment d’autoriser des produits phytosanitaires.

La Fédération des associations générales étudiantes (Fage), principal syndicat étudiant, a publié son baromètre annuel. Il révèle une précarité grandissante chez les étudiants, alors que les frais liés à la scolarité sont en augmentation.

Interrogé par «le Figaro», le condamné pour corruption Nicolas Sarkozy a estimé que la situation financière du pays était de la responsabilité du socialisme. Oubliant un peu vite que la dette a explosé entre 2007 et 2012.

La précarité chez les jeunes, qui s’accroît chaque année en France, pousse de plus en plus d’étudiants à appeler à la solidarité pour financer leurs études. Un choix difficile à assumer auprès des proches, mais perçu comme nécessaire pour poursuivre sa scolarité.